Le Bonheur est dans le Twin
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bob69
Olivier78
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SCOOT-MANIA Site Officiel BMW C600 et Gilera GP800/SRV :: Le coin des passionnés des scooters. :: Scooters Japonais
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Le Bonheur est dans le Twin
Avec l’arrivée du Gilera GP 800 et du nouveau Tmax à cadre alu, le
cartel des maxi scooters a repris du poil de la bête. Et si autrefois
rouler en scooter n’était pas forcément très valorisant, il en va tout
autrement aujourd’hui grâce à des modèles bicylindres cossus,
distillant des qualités dynamiques exemplaires. Reste à savoir lequel
vous ira le mieux dans un marché qui séduit toujours plus
d’utilisateurs années après années avec 25% de progression tous les ans
!
Beaucoup de motards invétérés ont finalement craqués pour un maxi
scooter. Il faut admettre que le confort absolu et les équipements sont
des arguments plutôt convaincants lors de l’achat d’un deux roues,
notamment pour une utilisation quotidien et en partie urbaine. Nous
vous avons donc réuni la crème des maxi scooters, qui plus est
motorisée par des bicylindres, l’architecture moteur de loin la plus
prisée par les français dans cette catégorie des maxiscooters.
De beaux objets !
On peut désormais être fier de rouler en maxiscooters. Il n’y a qu’à
admirer notre quatuor du jour pour prendre conscience que les designers
conçoivent les maxi-scooters d’aujourd’hui avec autant de soin que les
motos. D’emblée, on note que nos modèles sont dotés d’un gabarit des
plus généreux, ceci pour accentuer leur niveau de confort, mais aussi
pour pouvoir recevoir leur moteur bicylindre en position centrale (et
non arrière) et conserver un coffre digne de ce nom. Et justement à ce
petit jeu, le Suzuki Burgman 650 s’illustre avec des volumes de
rangement impressionnants, dont un coffre à casque de 56 litres capable
d’avaler deux casques intégraux. Le Honda Silver Wing 400, quasiment
cloné sur son grand frère 600 cm3, fait également figure de gros
porteur puisque sa vaste soute embarque le même nombre de casques. Le «
best seller » Yamaha 500 T-Max demeure le modèle le plus compact du
groupe. Ce dernier s’est d’ailleurs encore bonifié cette année avec un
remodelage complet et l’adoption d’une roue avant plus grande, en 15
pouces, et d’un nouveau dispositif de freinage. Enfin, le nouveau
Gilera GP 800 est quant à lui l’ « O.V.N.I » de ce créneau qui n’a
jamais osé autant de sportivité avant lui. À la fois long et fin, il
ressemble finalement à une roquette prête à décoller ! Même si
l’esthétique dépend des goûts de chacun, force est de constater que les
deux sportifs, le Yamaha et le Gilera, offrent des lignes résolument
séductrices, toutefois au détriment de certains aspects pratique
puisque leur coffre n’embarque qu’un seul casque intégral, et encore,
en tassant bien ! Au chapitre de la finition, le Yamaha T-Max dernier
millésime distille un impact visuel inégalable grâce à un habillage
très léché. Le Honda s’en sort également très bien, comme la marque
nous y a habitué où l’on remarque le souci du détail. Le Suzuki, issu
d’une fabrication plus ancienne, porte les stigmates du temps écoulé
même si globalement aucun défaut ne le trahi vraiment. Le Gilera, quant
à lui reprend les protocoles de fabrication de ses frères de moyenne
cylindrées, dont une grande partie de son habillage met en avant des
plastiques « brut » à l’ajustement perfectible. Rien de catastrophique,
si ce n’est qu’on flaire facilement de petites économies réalisées sur
les matières ou les équipements, qui lui valent cependant un excellent
rapport prix/cylindrée du fait qu’il dispose d’un moteur de 800 cm3 !
Équipement, les jeux sont faits !
Par définition les scooters règnent en maître au royaume de la praticité.
Reste qu’ils ne sont tous pas logés à la même enseigne comme le
prouvent nos quatre maxi-scooters. Le Burgman est sans conteste le plus
fourni avec une liste d’équipement à faire pâlir une berline de luxe.
Son coffre était déjà le plus vaste, mais tout y est pensé pour que le
pilote ait tout à porter de main. Notre modèle d’essai est une version
« Winter Exécutive » (+300 €) dotée d’une selle chauffante
(pilote/passager) et de poignées du même acabit. Il reprend par
ailleurs les équipements de la version Executive traditionnelle : saute
vent réglable en hauteur et rétros rabattables, le tout électriquement,
sans parler du tableau de bord très complet avec l’affichage des
différents modes de transmission liés à sa boîte séquentielle. Les
commandes au guidon sont envahies de boutons et témoignent encore de
son niveau d’équipement exceptionnel. Un peu moins fonctionnel, le
Silver Wing se démarque néanmoins par des espaces de rangement très
généreux sous la selle, mais également sur le tablier avec 2 grands
vide-poches fermés (dont un à clé). Le tableau de bord affiche complet,
mais la selle, dotée de deux dosserets, ne s’ouvre pas depuis le
contacteur pour atteindre le coffre, ce qui reste vraiment regrettable
pour un scooter de ce standing. Quant à nos deux sportifs, ils
souffrent de leurs lignes élancées, qui limitent la taille de leur
coffre, mais aussi la protection. Le Gilera fait un peu de zèle avec
son petit saute vent réglable en hauteur électriquement (moteur
toutefois paresseux) et son coffre à ouverture télécommandé via la clé
de contact. Au rayon des tableaux de bord, nos deux sportifs n’ont rien
à envier aux mastodontes qui les accompagnent. Tout y est, avec même la
température extérieure pour le Gilera qui peut aussi faire défiler les
informations depuis un bouton implanté sur le guidon (au niveau de
l’index droit). Toujours pour flatter son ego, le T-Max offre quant à
lui un magnifique bloc compteur cerclé de chrome et doté d’un
compte-tours à segment très sportif. À noter que nos quatre maxis sont
tous équipés d’une béquille latérale en complément de la centrale,
ainsi que d’un frein de parking nécessaire pour les garer en pente.
Business classe !
Une fois installé à bord, c’est la panacée avec un niveau de confort proche
de la perfection. Tous offrent une position de pilotage à la fois
décontractée, naturelle et ergonomique, distillant beaucoup de plaisir
à chaque kilomètre parcouru. On apprécie leur plancher qui remonte loin
vers le tablier permettant de « cruiser » sur autoroute avec les jambes
presque tendues. Tel un yacht sur route, le Burgman prend la tête en
termes de bien être. Ce qui n’est pas étonnant vu l’épaisseur de la
selle et la taille presque exagérée de ses deux dosserets. Il s’offre
le luxe d’une protection quasi intégrale grâce à sa très large face
avant. On apprécie également ses suspensions très bien réglées qui
absorbent parfaitement les défauts du tarmac. Étrangement Honda fait
presque jeu égal avec le Suzuki sur cet aspect, malgré son saute vent
plus fin. Lui aussi affiche des suspensions très absorbantes et une
selle tendre et agréable. D’ailleurs cette dernière est la plus basse
de toutes, et surtout les découpes du plancher à l’aplomb de la selle
lui offre une finesse d’entrejambe agréable à l’arrêt. On note
également que son guidon revient davantage vers la pilote, étant ainsi
plus adapté aux plus petits gabarits. Malgré leur aura sportive, le
Yamaha et le Gilera ne sont pas pour autant lésés en termes de confort.
Certes leurs selles ne sont pas aussi douillettes que celle des deux
autres (surtout celle du T-Max encore affinée cette année) et se
montrent plus hautes et plus larges. Malgré tout, leurs deux positions
de conduite quasi identiques restent très intuitives. La finesse de
l’habillage du Gilera lui vaut un léger manque de protection,
contrairement au Yamaha plutôt doué sur ce point. L’autre particularité
des deux sportifs réside dans leur amortissement globalement plus
ferme. Attention, qui dit « ferme », ne dit pas « sec », bien au
contraire. Ils font preuve de beaucoup de progressivité, mais les
réglages hydrauliques plus freinés leur assurent de meilleurs appuis en
virage. Par conséquent les petits chocs sont moins bien filtrés.
Sport ou polyvalence ?
Dès les premiers kilomètres, chacun affiche clairement son karma. Le Honda
et le Suzuki sont de vrais GT qui ciblent une clientèle désirant un
scooter polyvalent, capable d’avaler de longues distances sans
sacrifier les trajets urbains. Le Honda est sans doute celui qui est le
plus facile à prendre en main grâce à une maniabilité et un diamètre de
braquage agréable dans le trafic saturé. Il est aussi bien capable de
virevolter entre les voitures que de tracer confortablement sur
autoroutes. À vitesse soutenue, son châssis et ses suspensions un peu
souples marquent toutefois quelques mouvements parasites, notamment
dans les virages rapides. Son freinage couplé est très correct malgré
son unique disque avant. Il faut néanmoins tirer goulûment sur les
leviers en cas d’urgence. Le Burgman 650 fait également preuve d’une
maniabilité très honorable, et surtout surprenante. Car malgré ses 238
kg et ses volumes imposants, il évolue facilement en ville grâce à un
train avant particulièrement réactif. Il faudra tout juste se méfier de
sa largeur excessive et encombrante, même si les rétros rabattables
électriquement sont très pratiques lors des remontées de files. Inutile
de vous dire qu’il se régale aussi des trajets autoroutiers, et ce,
quelle que soit la météo. Le Suzuki est le seul à opter pour une boîte
séquentielle qui peut fonctionner de façon automatique (2 modes) ou
manuellement. En ville, l’automatisme est plus approprié, mais sur
l’autoroute, il est agréable de rouler sur le 5ème ou le 6ème rapport
(overdrive) pour plébisciter le régime comme au guidon d’une moto.
Enfin, son freinage (doté de l’ABS sur cette version Exécutive), il n’a
rien à envier aux autres. Le Yamaha est quant à lui le roi incontesté
des trajets urbains grâce à une vivacité exacerbée et une rigueur
incroyable dans les virages lents. Cette rigueur couplée à son freinage
particulièrement puissant et facile à doser en fait l’outil idéal en
usage intensif. Sa précision chirurgicale donne des ailes à quiconque
s’installe à son bord. Dans les courbes rapides, il fait aussi preuve
d’une stabilité inébranlable si bien qu’on le croirait ancré sur un
rail. Bref, T-Max semble efficace et facile dans tous les cas de
figure, distillant une confiance aveugle. Le Gilera et ses 245 kg est
indéniablement le moins agile. Plus physique lorsqu’il faut le balancer
d’un angle à l’autre, il demande une certaine vigilance et un effort
d’anticipation pour compenser son diamètre de braquage démesuré et sa
réactivité un peu lente. Mais là n’est pas son cheval de bataille. En
effet, c’est sur les parcours roulants qu’il se régale le plus, grâce à
un châssis et des suspensions qui font « bloc » dans les courbes
rapides et moyennement serrées. Doté d’une belle rigueur dans ce genre
de situation, il devient très vite ludique, car il encaisse à merveille
les énormes accélérations de son moteur performant. Seul bémol, les
freins mériteraient un peu plus de mordant pour coller à la cavalerie
disponible et à la forte inertie engendré par son poids à grande
vitesse.
Souplesse et caractère
Nous avons été surpris par ce Gilera et ses 75 chevaux qui s’illustre sans
surprise en termes de performances. Les accélérations sont phénoménales
quel que soit le régime avec une vitesse de pointe avoisinant les 190
km/h réels. Au départ arrêté, la poussée est immédiate avec une montée
en régime copieuse et très linéaire. Certes, la vibration de son V-Twin
est plus rugueuse que les trois autres bicylindres (parallèles), ce qui
est parfois agaçant en ville, mais son caractère bien trempé renvoi des
sensations sportives très jouissives. Le T-Max, qui fut avant lui le
plus performant sur route, se voit cette fois-ci largement dépasser
avec ses 43,5 chevaux. Ce dernier assure pourtant de très belles
accélérations à mi et haut régimes, mais l’on regrette ses départs
arrêtés en deux temps, avec un léger temps de réaction (enfin, on reste
tout de même sur un maxi scooter 500 !). Il conserve néanmoins sa
souplesse légendaire grâce à une injection très précise, sa vibration
feutrée agréable et surtout sa sonorité rauque très valorisante. De son
côté, le Burgman 650 est aussi bien fourni question puissance (55 ch)
et offre des accélérations très franches, notamment à bas régimes) quel
que soit le mode de transmission engendré. Sa vitesse de pointe
avoisinant les 165 km/h réels et il fait jeu égal avec le T-Max. Lui
aussi distille une vibration très « ronde » et une sonorité feutré
plutôt agréable. Quant au Honda, il pêche un peu par des bas régimes
bien plus creux, qui du reste sont en adéquation avec sa cylindrée plus
légère et sa vocation citadine. Étrangement, vers les 5500 tr/mn son
bicylindre offre une poussée supplémentaire qui lui permet d’accrocher
quasiment les160 km/h réels. Ce caractère est toutefois très
sympathique, avec l’avantage d’une souplesse qui met tout de suite le
pilote en confiance. Les adeptes de la puissance pourront pour leur
part se tourner vers le modèle 600 plus rempli, mais également plus
chèrement payé et finalement moins homogène que le 400.
conclusion
Dans l’ensemble nos quatre maxiscooters sont d’excellents véhicules,
mais chacun cible une clientèle bien spécifique. Nous conseillerons le
Burgman 650 à ceux qui recherchent en priorité le confort ultime pour
mêler tourisme et trajets quotidiens. Le Suzuki a également le mérite
d’exister en plusieurs versions, ce qui permet de choisir en fonction
de son budget. Notre version Winter vous en coûteras 2200 euros de plus
que la version de base à moins de 8000 euros, mais sans ABS ou rétros
et bulle électriques. De son côté, le très sportif GP 800 cible surtout
une clientèle motarde, ne voulant faire aucune concession et conserver
un niveau de performance et de caractère affirmé. À 9 450 €, il est
cher dans l’absolu, mais finalement plutôt abordable compte tenu de sa
cylindrée et de son niveau de performances. Le Yamaha reste pour sa
part un modèle de polyvalence, capable de satisfaire plusieurs types de
clientèle (aussi bien les adeptes du scooter que les motards), et aussi
efficace en ville que sur routes ou voies rapides. Ce positionnement
finalement très consensuel lui vaut d’être le numéro 1 des ventes en
France depuis longtemps. Malgré son prix élevé pour une telle
cylindrée, avec près de 9000 euros ; cette nouvelle version rencontre
le même succès. Enfin, le Honda 400 Silver Wing offre pour sa part un
excellent rapport qualité/prix pour un maxi-scooter bicylindre. Seul
modèle 400 à offrir une telle architecture moteur, synonyme de confort
et de caractère, il est affiché à moins de 6000 euros et ravira les
citadins qui réalisent tous les jours des trajets « périurbains » et
qui ont besoin d’un maximum de confort sans amputer la maniabilité en
ville. Parmi les maxi-scooters à motorisation bicylindre, on a donc le
choix des armes. GT, sportifs, citadins, ou un peu des trois avec le
T-Max, chacun trouvera une réponse à ses attentes. Reste à disposer des
finances suffisantes. Car que ce soit à l’achat ou à l’entretien, les
maxi-scooters de ce calibre sont au final quasiment comparable à une
moto.
cartel des maxi scooters a repris du poil de la bête. Et si autrefois
rouler en scooter n’était pas forcément très valorisant, il en va tout
autrement aujourd’hui grâce à des modèles bicylindres cossus,
distillant des qualités dynamiques exemplaires. Reste à savoir lequel
vous ira le mieux dans un marché qui séduit toujours plus
d’utilisateurs années après années avec 25% de progression tous les ans
!
Beaucoup de motards invétérés ont finalement craqués pour un maxi
scooter. Il faut admettre que le confort absolu et les équipements sont
des arguments plutôt convaincants lors de l’achat d’un deux roues,
notamment pour une utilisation quotidien et en partie urbaine. Nous
vous avons donc réuni la crème des maxi scooters, qui plus est
motorisée par des bicylindres, l’architecture moteur de loin la plus
prisée par les français dans cette catégorie des maxiscooters.
De beaux objets !
On peut désormais être fier de rouler en maxiscooters. Il n’y a qu’à
admirer notre quatuor du jour pour prendre conscience que les designers
conçoivent les maxi-scooters d’aujourd’hui avec autant de soin que les
motos. D’emblée, on note que nos modèles sont dotés d’un gabarit des
plus généreux, ceci pour accentuer leur niveau de confort, mais aussi
pour pouvoir recevoir leur moteur bicylindre en position centrale (et
non arrière) et conserver un coffre digne de ce nom. Et justement à ce
petit jeu, le Suzuki Burgman 650 s’illustre avec des volumes de
rangement impressionnants, dont un coffre à casque de 56 litres capable
d’avaler deux casques intégraux. Le Honda Silver Wing 400, quasiment
cloné sur son grand frère 600 cm3, fait également figure de gros
porteur puisque sa vaste soute embarque le même nombre de casques. Le «
best seller » Yamaha 500 T-Max demeure le modèle le plus compact du
groupe. Ce dernier s’est d’ailleurs encore bonifié cette année avec un
remodelage complet et l’adoption d’une roue avant plus grande, en 15
pouces, et d’un nouveau dispositif de freinage. Enfin, le nouveau
Gilera GP 800 est quant à lui l’ « O.V.N.I » de ce créneau qui n’a
jamais osé autant de sportivité avant lui. À la fois long et fin, il
ressemble finalement à une roquette prête à décoller ! Même si
l’esthétique dépend des goûts de chacun, force est de constater que les
deux sportifs, le Yamaha et le Gilera, offrent des lignes résolument
séductrices, toutefois au détriment de certains aspects pratique
puisque leur coffre n’embarque qu’un seul casque intégral, et encore,
en tassant bien ! Au chapitre de la finition, le Yamaha T-Max dernier
millésime distille un impact visuel inégalable grâce à un habillage
très léché. Le Honda s’en sort également très bien, comme la marque
nous y a habitué où l’on remarque le souci du détail. Le Suzuki, issu
d’une fabrication plus ancienne, porte les stigmates du temps écoulé
même si globalement aucun défaut ne le trahi vraiment. Le Gilera, quant
à lui reprend les protocoles de fabrication de ses frères de moyenne
cylindrées, dont une grande partie de son habillage met en avant des
plastiques « brut » à l’ajustement perfectible. Rien de catastrophique,
si ce n’est qu’on flaire facilement de petites économies réalisées sur
les matières ou les équipements, qui lui valent cependant un excellent
rapport prix/cylindrée du fait qu’il dispose d’un moteur de 800 cm3 !
Équipement, les jeux sont faits !
Par définition les scooters règnent en maître au royaume de la praticité.
Reste qu’ils ne sont tous pas logés à la même enseigne comme le
prouvent nos quatre maxi-scooters. Le Burgman est sans conteste le plus
fourni avec une liste d’équipement à faire pâlir une berline de luxe.
Son coffre était déjà le plus vaste, mais tout y est pensé pour que le
pilote ait tout à porter de main. Notre modèle d’essai est une version
« Winter Exécutive » (+300 €) dotée d’une selle chauffante
(pilote/passager) et de poignées du même acabit. Il reprend par
ailleurs les équipements de la version Executive traditionnelle : saute
vent réglable en hauteur et rétros rabattables, le tout électriquement,
sans parler du tableau de bord très complet avec l’affichage des
différents modes de transmission liés à sa boîte séquentielle. Les
commandes au guidon sont envahies de boutons et témoignent encore de
son niveau d’équipement exceptionnel. Un peu moins fonctionnel, le
Silver Wing se démarque néanmoins par des espaces de rangement très
généreux sous la selle, mais également sur le tablier avec 2 grands
vide-poches fermés (dont un à clé). Le tableau de bord affiche complet,
mais la selle, dotée de deux dosserets, ne s’ouvre pas depuis le
contacteur pour atteindre le coffre, ce qui reste vraiment regrettable
pour un scooter de ce standing. Quant à nos deux sportifs, ils
souffrent de leurs lignes élancées, qui limitent la taille de leur
coffre, mais aussi la protection. Le Gilera fait un peu de zèle avec
son petit saute vent réglable en hauteur électriquement (moteur
toutefois paresseux) et son coffre à ouverture télécommandé via la clé
de contact. Au rayon des tableaux de bord, nos deux sportifs n’ont rien
à envier aux mastodontes qui les accompagnent. Tout y est, avec même la
température extérieure pour le Gilera qui peut aussi faire défiler les
informations depuis un bouton implanté sur le guidon (au niveau de
l’index droit). Toujours pour flatter son ego, le T-Max offre quant à
lui un magnifique bloc compteur cerclé de chrome et doté d’un
compte-tours à segment très sportif. À noter que nos quatre maxis sont
tous équipés d’une béquille latérale en complément de la centrale,
ainsi que d’un frein de parking nécessaire pour les garer en pente.
Business classe !
Une fois installé à bord, c’est la panacée avec un niveau de confort proche
de la perfection. Tous offrent une position de pilotage à la fois
décontractée, naturelle et ergonomique, distillant beaucoup de plaisir
à chaque kilomètre parcouru. On apprécie leur plancher qui remonte loin
vers le tablier permettant de « cruiser » sur autoroute avec les jambes
presque tendues. Tel un yacht sur route, le Burgman prend la tête en
termes de bien être. Ce qui n’est pas étonnant vu l’épaisseur de la
selle et la taille presque exagérée de ses deux dosserets. Il s’offre
le luxe d’une protection quasi intégrale grâce à sa très large face
avant. On apprécie également ses suspensions très bien réglées qui
absorbent parfaitement les défauts du tarmac. Étrangement Honda fait
presque jeu égal avec le Suzuki sur cet aspect, malgré son saute vent
plus fin. Lui aussi affiche des suspensions très absorbantes et une
selle tendre et agréable. D’ailleurs cette dernière est la plus basse
de toutes, et surtout les découpes du plancher à l’aplomb de la selle
lui offre une finesse d’entrejambe agréable à l’arrêt. On note
également que son guidon revient davantage vers la pilote, étant ainsi
plus adapté aux plus petits gabarits. Malgré leur aura sportive, le
Yamaha et le Gilera ne sont pas pour autant lésés en termes de confort.
Certes leurs selles ne sont pas aussi douillettes que celle des deux
autres (surtout celle du T-Max encore affinée cette année) et se
montrent plus hautes et plus larges. Malgré tout, leurs deux positions
de conduite quasi identiques restent très intuitives. La finesse de
l’habillage du Gilera lui vaut un léger manque de protection,
contrairement au Yamaha plutôt doué sur ce point. L’autre particularité
des deux sportifs réside dans leur amortissement globalement plus
ferme. Attention, qui dit « ferme », ne dit pas « sec », bien au
contraire. Ils font preuve de beaucoup de progressivité, mais les
réglages hydrauliques plus freinés leur assurent de meilleurs appuis en
virage. Par conséquent les petits chocs sont moins bien filtrés.
Sport ou polyvalence ?
Dès les premiers kilomètres, chacun affiche clairement son karma. Le Honda
et le Suzuki sont de vrais GT qui ciblent une clientèle désirant un
scooter polyvalent, capable d’avaler de longues distances sans
sacrifier les trajets urbains. Le Honda est sans doute celui qui est le
plus facile à prendre en main grâce à une maniabilité et un diamètre de
braquage agréable dans le trafic saturé. Il est aussi bien capable de
virevolter entre les voitures que de tracer confortablement sur
autoroutes. À vitesse soutenue, son châssis et ses suspensions un peu
souples marquent toutefois quelques mouvements parasites, notamment
dans les virages rapides. Son freinage couplé est très correct malgré
son unique disque avant. Il faut néanmoins tirer goulûment sur les
leviers en cas d’urgence. Le Burgman 650 fait également preuve d’une
maniabilité très honorable, et surtout surprenante. Car malgré ses 238
kg et ses volumes imposants, il évolue facilement en ville grâce à un
train avant particulièrement réactif. Il faudra tout juste se méfier de
sa largeur excessive et encombrante, même si les rétros rabattables
électriquement sont très pratiques lors des remontées de files. Inutile
de vous dire qu’il se régale aussi des trajets autoroutiers, et ce,
quelle que soit la météo. Le Suzuki est le seul à opter pour une boîte
séquentielle qui peut fonctionner de façon automatique (2 modes) ou
manuellement. En ville, l’automatisme est plus approprié, mais sur
l’autoroute, il est agréable de rouler sur le 5ème ou le 6ème rapport
(overdrive) pour plébisciter le régime comme au guidon d’une moto.
Enfin, son freinage (doté de l’ABS sur cette version Exécutive), il n’a
rien à envier aux autres. Le Yamaha est quant à lui le roi incontesté
des trajets urbains grâce à une vivacité exacerbée et une rigueur
incroyable dans les virages lents. Cette rigueur couplée à son freinage
particulièrement puissant et facile à doser en fait l’outil idéal en
usage intensif. Sa précision chirurgicale donne des ailes à quiconque
s’installe à son bord. Dans les courbes rapides, il fait aussi preuve
d’une stabilité inébranlable si bien qu’on le croirait ancré sur un
rail. Bref, T-Max semble efficace et facile dans tous les cas de
figure, distillant une confiance aveugle. Le Gilera et ses 245 kg est
indéniablement le moins agile. Plus physique lorsqu’il faut le balancer
d’un angle à l’autre, il demande une certaine vigilance et un effort
d’anticipation pour compenser son diamètre de braquage démesuré et sa
réactivité un peu lente. Mais là n’est pas son cheval de bataille. En
effet, c’est sur les parcours roulants qu’il se régale le plus, grâce à
un châssis et des suspensions qui font « bloc » dans les courbes
rapides et moyennement serrées. Doté d’une belle rigueur dans ce genre
de situation, il devient très vite ludique, car il encaisse à merveille
les énormes accélérations de son moteur performant. Seul bémol, les
freins mériteraient un peu plus de mordant pour coller à la cavalerie
disponible et à la forte inertie engendré par son poids à grande
vitesse.
Souplesse et caractère
Nous avons été surpris par ce Gilera et ses 75 chevaux qui s’illustre sans
surprise en termes de performances. Les accélérations sont phénoménales
quel que soit le régime avec une vitesse de pointe avoisinant les 190
km/h réels. Au départ arrêté, la poussée est immédiate avec une montée
en régime copieuse et très linéaire. Certes, la vibration de son V-Twin
est plus rugueuse que les trois autres bicylindres (parallèles), ce qui
est parfois agaçant en ville, mais son caractère bien trempé renvoi des
sensations sportives très jouissives. Le T-Max, qui fut avant lui le
plus performant sur route, se voit cette fois-ci largement dépasser
avec ses 43,5 chevaux. Ce dernier assure pourtant de très belles
accélérations à mi et haut régimes, mais l’on regrette ses départs
arrêtés en deux temps, avec un léger temps de réaction (enfin, on reste
tout de même sur un maxi scooter 500 !). Il conserve néanmoins sa
souplesse légendaire grâce à une injection très précise, sa vibration
feutrée agréable et surtout sa sonorité rauque très valorisante. De son
côté, le Burgman 650 est aussi bien fourni question puissance (55 ch)
et offre des accélérations très franches, notamment à bas régimes) quel
que soit le mode de transmission engendré. Sa vitesse de pointe
avoisinant les 165 km/h réels et il fait jeu égal avec le T-Max. Lui
aussi distille une vibration très « ronde » et une sonorité feutré
plutôt agréable. Quant au Honda, il pêche un peu par des bas régimes
bien plus creux, qui du reste sont en adéquation avec sa cylindrée plus
légère et sa vocation citadine. Étrangement, vers les 5500 tr/mn son
bicylindre offre une poussée supplémentaire qui lui permet d’accrocher
quasiment les160 km/h réels. Ce caractère est toutefois très
sympathique, avec l’avantage d’une souplesse qui met tout de suite le
pilote en confiance. Les adeptes de la puissance pourront pour leur
part se tourner vers le modèle 600 plus rempli, mais également plus
chèrement payé et finalement moins homogène que le 400.
conclusion
Dans l’ensemble nos quatre maxiscooters sont d’excellents véhicules,
mais chacun cible une clientèle bien spécifique. Nous conseillerons le
Burgman 650 à ceux qui recherchent en priorité le confort ultime pour
mêler tourisme et trajets quotidiens. Le Suzuki a également le mérite
d’exister en plusieurs versions, ce qui permet de choisir en fonction
de son budget. Notre version Winter vous en coûteras 2200 euros de plus
que la version de base à moins de 8000 euros, mais sans ABS ou rétros
et bulle électriques. De son côté, le très sportif GP 800 cible surtout
une clientèle motarde, ne voulant faire aucune concession et conserver
un niveau de performance et de caractère affirmé. À 9 450 €, il est
cher dans l’absolu, mais finalement plutôt abordable compte tenu de sa
cylindrée et de son niveau de performances. Le Yamaha reste pour sa
part un modèle de polyvalence, capable de satisfaire plusieurs types de
clientèle (aussi bien les adeptes du scooter que les motards), et aussi
efficace en ville que sur routes ou voies rapides. Ce positionnement
finalement très consensuel lui vaut d’être le numéro 1 des ventes en
France depuis longtemps. Malgré son prix élevé pour une telle
cylindrée, avec près de 9000 euros ; cette nouvelle version rencontre
le même succès. Enfin, le Honda 400 Silver Wing offre pour sa part un
excellent rapport qualité/prix pour un maxi-scooter bicylindre. Seul
modèle 400 à offrir une telle architecture moteur, synonyme de confort
et de caractère, il est affiché à moins de 6000 euros et ravira les
citadins qui réalisent tous les jours des trajets « périurbains » et
qui ont besoin d’un maximum de confort sans amputer la maniabilité en
ville. Parmi les maxi-scooters à motorisation bicylindre, on a donc le
choix des armes. GT, sportifs, citadins, ou un peu des trois avec le
T-Max, chacun trouvera une réponse à ses attentes. Reste à disposer des
finances suffisantes. Car que ce soit à l’achat ou à l’entretien, les
maxi-scooters de ce calibre sont au final quasiment comparable à une
moto.
Dernière édition par Olivier78 le Lun 14 Juil - 8:52, édité 1 fois
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Re: Le Bonheur est dans le Twin
ouf...quel boulot ; bravo. je pense que les gros scoots sont les deux roues du futur que des motards réfléchis et intelligents vont choisir ! pour moi , il ne fait aucun doute que je finirais ma deux roues avec un scoot ; c'est tellement bon ...
bob69- Baby maniac
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Localisation : rhone
Machine : 850 TDM et un nouveau scoot pour 2013
Re: Le Bonheur est dans le Twin
depuit le temp que j'esite, je pense bien que sa seras mon prochain achat
je prend la 125 tous les jours, tout le long de l'année pour allée au boulot et le SZR lui il doit rouler 5 week end par an
le chois d'un maxi scooter ne se pose plus vraiment vus l'utilisation que je fait de mes motos.
il se confirme de jour en jour. je suis bien tenter par un 400 SW pour son BI et ces du HONDA.
en plus je pourais partir en week end avec ma femme, car une ballade en SZR ces meme pas la penne de lui demander (valable pour toutes les
sportives) ces un cas de divorce
bref vive les scoots ( quoi qu'une DN-01, ma femme l'adore)
je prend la 125 tous les jours, tout le long de l'année pour allée au boulot et le SZR lui il doit rouler 5 week end par an
le chois d'un maxi scooter ne se pose plus vraiment vus l'utilisation que je fait de mes motos.
il se confirme de jour en jour. je suis bien tenter par un 400 SW pour son BI et ces du HONDA.
en plus je pourais partir en week end avec ma femme, car une ballade en SZR ces meme pas la penne de lui demander (valable pour toutes les
sportives) ces un cas de divorce
bref vive les scoots ( quoi qu'une DN-01, ma femme l'adore)
SERVAL- Néo Maniac
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Localisation : VAUCLUSE
Machine : YAMAHA 660 SZR
Re: Le Bonheur est dans le Twin
bon boulot !
ah si seulement tous les motards a moto prennaient concience qu'on peut s'éclater aussi en scoot!
ah si seulement tous les motards a moto prennaient concience qu'on peut s'éclater aussi en scoot!
migeons- Néo Maniac
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Age : 47
Localisation : bastia (biguglia)
Machine : ktm 990 smt 2012
Re: Le Bonheur est dans le Twin
En même temps, un motard en scoot, ça s'appelle un scootard et un motard à vélo, ça s'appelle un cycliste...
...et un scootard en Tmax, ça s'appelle un kéké...
...et un scootard en Tmax, ça s'appelle un kéké...
invité- Ultra maniac
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Age : 54
Localisation : ?
Re: Le Bonheur est dans le Twin
SERVAL a écrit:
bref vive les scoots ( quoi qu'une DN-01, ma femme l'adore)
ta femme sait ce qui est bon
j'ai ma DN01 depuis 5 jours un plaisir incroyable
steve- @Maniac
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Age : 62
Localisation : Gagny
Machine : DN01
Re: Le Bonheur est dans le Twin
GENIAL ! et ?
SERVAL- Néo Maniac
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Localisation : VAUCLUSE
Machine : YAMAHA 660 SZR
Re: Le Bonheur est dans le Twin
SERVAL a écrit:GENIAL ! et ?
Ben je te conseille de te l'acheter
steve- @Maniac
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Age : 62
Localisation : Gagny
Machine : DN01
Re: Le Bonheur est dans le Twin
beaucoup trop cher pour mon budjet et ces bien dommage.
je connais ce mode de transmision pour avoir travailler en mecanique agricole. je trouve genial de l'avoir adapter a la moto
merci honda
je connais ce mode de transmision pour avoir travailler en mecanique agricole. je trouve genial de l'avoir adapter a la moto
merci honda
SERVAL- Néo Maniac
- Nombre de messages : 53
Age : 50
Localisation : VAUCLUSE
Machine : YAMAHA 660 SZR
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