BMW R 1200 GS
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BMW R 1200 GS
par mrictdi Dim 3 Fév - 4:09
C’est à la faveur d’une sortie de trois jours avec le Full Power Moto Club dans les vallons de Poum (nord de la Calédonie) que cette 1200 GS (2005) fut sérieusement - en tous cas très nettement au-delà de nos espérances - mise à l’épreuve des routes calédoniennes dans ce qu’elles peuvent receler de plus dangereux. Bilan sans contraste.
ELLE A TOUT AFFRONTÉ : RIVIÈRE EN CRU, PLUIE, CHAÎNE, INONDATIONS PISTES, BOUE, TRAVERSÉE DE GUÉS, ROUTE DE NUIT SERPENTANTE ET GLISSANTE, SPORTIVES VORACES…
Lundi matin, c’est le départ annoncé et la perspective des virolos entre Poum et Koumac sur une route rendue très glissante…
PARTICULARITÉS BMW :
Au terme d’un usage de 5 jours, la singularité des commodos BMW ne nous paraît pas justifiée. On continue de chercher le klaxon, on klaxonne au lieu de mettre le clignotant, et on clignote au lieu de klaxonner. Pour couper les clignotants (qui cessent leur office, tout de même, au terme de quelques secondes, comme chez Harley), c’est carrément peu cartésien (pouce droit et légèrement en hauteur, avec gestion parallèle de la poignée d’accélérateur). Seul point positif : le démarreur sur le dessus de la cocotte droite : comme on ne doit pas accélérer pour démarrer, c’est plutôt davantage accessible (on peut même mettre en route, moto sur la centrale, en étant face à la moto). Le temps doit certes aplanir les confusions. Pour autant, et même si nous ne le plaçons pas en défaut because l’accoutumance, se démarquer et dérouter ne nous paraît pas positivement utile.
À l’opposite : la position de conduite surprend par son excès de naturel. Au terme de trois jours de moto non-stop, vous ne pouvez plus vous en passer (il a bien fallu pourtant !). Toujours très fonctionnel encore et on n’en comprend pas la généralisation : l’indicateur de rapport engagé + la température de l’huile + le décompte de kilomètres jusqu’à la panne sèche indiqués au tableau de bord + warning.
15/20
A Koumac, une grande partie du groupe FULL POWER déplacé est réuni pour une photo d’ensemble.
MOTEUR :
Faisant abstraction que l’on se cogne les tibias au départ sur les culasses/cylindres, fort exhibitionnistes, du Flat-Twin (routes souvent glissantes lors de notre périple, on sort la jambe et badaboum dans la culasse, assez dure…), c’est un pur bonheur. Il doit à son architecture un manque de souplesse évident par rapport à un quatre pattes. Sur les trois premiers rapports, il décolle sans sourciller à 3 000 tr/mn, sur le quatrième, il est plus réticent. Sur les deux suivants, mieux vaut relancer à partir de 4 000 tr/mn, ou bien progressivement. Mais quel couple alors. Et quelle patate à mi et haut régime ! L’allonge ne faiblit pas jusqu’aux rupteurs, à 8 000 tr/mn, et la boulette est telle que les sorties de virages sont phénoménales et capables d’enfumer des bécanes plus puissantes, d’autant que la motricité de la 1200 est rarement prise en défaut (pneus d’origine Michelin Anakee honorables, mais sans excès sur le mouillé). Point n’est besoin non plus de conduire au taquet. Entre 4 et 5 000 tr/mn, la cavalerie est déjà très présente. De mémoire, en 6, à 4 000 tr/mn, vous êtes déjà généreusement en infraction sur route (120 km) et vous ne consommez rien. La sonorité est particulière au ralenti, très agréable au roulage. La vitesse de pointe (sur circuit), selon nos calculs de probabilité, devrait ressortir à environ 220 km/h compteur, hors zone rouge.
17/20
STABILITÉ-TENUE DE ROUTE :
Sans doute, le gros (mais alors gros !) point fort de la GS 1200. C’est du caviar, ça passe, et avec la manière par surcroît. Cette moto est un rail sur les routes les plus pourries de Calédonie. En fait de limites, la moto ne semble vouloir reconnaître quasiment que les vôtres. Elle pardonne beaucoup, car il reste loisible, à l’instar d’un trail GT 600, de toujours la balancer en pleine courbe, de l’incliner à l’aide des cale-pieds, ou d’en forcer l’angle avec le guidon. Elle est très sûre et sécurisante. Cette moto est même “facile”, car sa filiation trail reste présente en dépit de son aspect très impressionnant. À l’usage, et dès que la première est enclenchée, elle redevient vélocipède. Et cela se sent, dans les virolos, où elle peut apparaître comme l’arme absolue. Mais dans les grandes courbes franchies à vitesse soutenue, la GS ne cille toujours pas d’un iota. Rien ne bronche, ça passe tout le temps, vous ne freinez jamais, le frein moteur suffisant amplement. Pas un seul instant, la BMW R 1200 GS n’a eu à rougir au milieu des sportives, roadster et routières GT du Full Power. Et sous la pluie, c’est la BMW qui est le plus à l’aise au grand dam de passagères éventuelles qui font pouet-pouet parce qu’elles trouvent que la roue arrière balaie un peu trop la chaussée… Rouf…!
19/20
REINAGE :
Nous ne savons plus où nous avons lu que le frein arrière était inexistant sur la 1200 GS. Celui qui a écrit cela n’a pas dû essayer la même moto que celle qui nous a été prêtée. L’avant, avec le système ABS, est parfait. Ça pile net sans déraper et d’un seul doigt. Le freinage est couplé depuis le levier avant, et le disque arrière, qui fait mieux que ralentir, répond présent dès qu’on le sollicite pour se replacer. Très sécurisant - avec la manière et le doigté requis.
19/20
Cette photo est parlante à plusieurs titres : on distingue tout d’abord les deux selles indépendantes, le massif monobras, la protection frontale (buste, visage & mains), et l’aspect volontairement dépouillé des flancs de la 1200…
PROTECTION :
Chacun ici de juger son confort en fonction de sa morphologie. 1,85 m et l’on roule droit comme un “I” sans contrainte à toutes les vitesses conformes. Bravo la bulle ! Les jambes sont plus exposées au vent et à la pluie. Contrepartie : quand votre pantalon de pluie n’est pas 100 % étanche, vous vous mouillez moins les coucounettes car l’eau ne stagne pas. Bilan, en fonction de nos priorités personnelles (coucounettes) : excellent. Ne changez surtout pas la bulle, réglable en hauteur qui plus est en un tournemain. La moto n’est pas particulièrement sensible aux turbulences en dépit de son gabarit.
16/20
DUO :
Position idoine pour le passager ou la passagère, et confort reconnu. La GS 1200 est une voyageuse au long cours. Mais compte tenu du couple et du frein moteur, il est indispensable de caler le dos du SDS (pour Sac De Sable = passagère) si vous adoptez une conduite un peu musclée : top case par exemple. Mais attention au pot d’échappement, où des talons pourraient souffrir de sa chaleur. La selle passager étant totalement indépendante de celle de l’avant, il faut aussi lever haut les jambes pour passer sans déranger le pilote. À noter que cette partie s’ôte pour offrir un dégagement propice aux bagages si vous voyagez en solo.
16/20
À l’ouverture du contact, un check-up complet s’opére au sein de l’électronique, y compris le niveau d’huile. La réserve d’essence est graduée et distille ses informations par tranche de deux parts de réservoirs, puis le compte à rebours de la réserve entre en fonction jusqu’à l’épuisement du carburant. L’autonomie excède les 300 km avec un plein de 20 litres, même en conduite musclée. À droite sur le cadran signalétique, la température de l’huile moteur et, un peu plus avant, l’indicateur de rapport engagé. À noter que cet ensemble est monté sur silentblocs souples.
CONFORT :
1 200 km en 3 jours et aucune contrainte musculaire, aucune fatigue, prêt à recommencer dès le lendemain. Le confort est de haute volée en dépit de routes dégueulasses et dangereuses. Les bosses, les déformations sont omniprésentes dans le nord, les travaux y sont dangereux, et les notions de sécurité routière parfois mises en exergue deci delà sont plaisantes à se remémorer en de telles circonstances… C’est facile de dire que la vitesse est dangereuse, nous en sommes tous d’accord. L’état de nos routes ne l’est souvent pas moins, et dans le nord c’est la “zone”, et l’on n’y croise pas un radar, pas un képi en police de la route. En revanche, sur le retour, trois radars entre La Foa et Nouméa. Il semblerait donc que les infractions routières n’existassent qu’entre La Foa et Nouméa.
17/20
Quelque part dans le nord de la Nouvelle-Calédonie.
BOÎTE DE VITESSES/TRANSMISSION :
Le premier rapport, sur notre modèle neuf, a eu, à de rares reprises, du mal à s’enclencher du premier coup. Du reste, on ne l’entend même pas la plupart du temps. La transmission acatène se laisse totalement oublier et n’a présenté strictement aucun défaut au terme de cette équipée avec le Full Power. Même les rétrogradages rapides et sportifs (sans être brutaux), toujours accompagnés d’un coup de gaz, ont été acceptés à l’instar d’une transmission par chaîne. L’ensemble est onctueux. Les inconvénients de la chaîne en moins…
18/20
Le boxer n’est plus ce qu’il était. Lardé d’électronique, il revendique aujourd’hui la coquette puissance de 100 chevaux à un régime relativement bas (7 000 tr/mn).
MANIABILITÉ :
Une fois la première enclenchée, c’est un trail, et sa maniabilité, sa neutralité, sont réellement impressionnantes. La répartition des masses est telle que l’équilibre, même à l’arrêt, est serein. Le rayon dérisoire de braquage permet de virer sur place, quasiment. Attention au poids toutefois. Les petits gabarits seront évidemment moins à l’aise pour les manoeuvres. La hauteur de selle reste toutefois très raisonnable par rapport, par exemple, à un Triumph Tiger, inaccessible par sa taille aux communs des motards. Mais enfin, pour un 1200 de ce poids et de ce volume, difficile de faire mieux. Note maximale.
20/20
Sur cette masse de 225 kg (avec les pleins d’huile et de carburant), le béquillage sur la centrale ne requiert aucun effort. Pis ! La maniabilité est quasiment celle d’un trail de moyenne cylindrée…
NOTRE AVIS :
Nous ne connaissions pas du tout cette moto avant de la prendre. Les tous premiers kilomètres nous ont déconcertés.
En l’état et à ce jour, nous ne sommes pas loin de penser que nous avons piloté la meilleure moto du monde. Vous en trouverez des plus rapides, des plus souples, des plus puissantes, des plus belles, des plus sonores…
Mais celles qui savent aller vite, rester scotchées sur le pavé, tourner dans un mouchoir de poche, jouir d’une répartition des masses parfaites (on arrive à faire de longs sur-place avec la Béhéme…), pratiquer confortablement le duo, tailler la piste (route) en toute sécurité, ne pas vous éreinter les reins, consommer à l’instar d’un moineau et, par surcroît, vous distiller un plaisir intense à l’usage, ne sont pas légion.
Ça porte un nom, ça Monsieur : ça s’appelle l’homogénéité.
Alors, tout bien pondéré, la BMW R 1200 GS est certainement l’une des meilleures motos du monde.
http://www.automotoconso.com/leblog/?p=84
ELLE A TOUT AFFRONTÉ : RIVIÈRE EN CRU, PLUIE, CHAÎNE, INONDATIONS PISTES, BOUE, TRAVERSÉE DE GUÉS, ROUTE DE NUIT SERPENTANTE ET GLISSANTE, SPORTIVES VORACES…
Lundi matin, c’est le départ annoncé et la perspective des virolos entre Poum et Koumac sur une route rendue très glissante…
PARTICULARITÉS BMW :
Au terme d’un usage de 5 jours, la singularité des commodos BMW ne nous paraît pas justifiée. On continue de chercher le klaxon, on klaxonne au lieu de mettre le clignotant, et on clignote au lieu de klaxonner. Pour couper les clignotants (qui cessent leur office, tout de même, au terme de quelques secondes, comme chez Harley), c’est carrément peu cartésien (pouce droit et légèrement en hauteur, avec gestion parallèle de la poignée d’accélérateur). Seul point positif : le démarreur sur le dessus de la cocotte droite : comme on ne doit pas accélérer pour démarrer, c’est plutôt davantage accessible (on peut même mettre en route, moto sur la centrale, en étant face à la moto). Le temps doit certes aplanir les confusions. Pour autant, et même si nous ne le plaçons pas en défaut because l’accoutumance, se démarquer et dérouter ne nous paraît pas positivement utile.
À l’opposite : la position de conduite surprend par son excès de naturel. Au terme de trois jours de moto non-stop, vous ne pouvez plus vous en passer (il a bien fallu pourtant !). Toujours très fonctionnel encore et on n’en comprend pas la généralisation : l’indicateur de rapport engagé + la température de l’huile + le décompte de kilomètres jusqu’à la panne sèche indiqués au tableau de bord + warning.
15/20
A Koumac, une grande partie du groupe FULL POWER déplacé est réuni pour une photo d’ensemble.
MOTEUR :
Faisant abstraction que l’on se cogne les tibias au départ sur les culasses/cylindres, fort exhibitionnistes, du Flat-Twin (routes souvent glissantes lors de notre périple, on sort la jambe et badaboum dans la culasse, assez dure…), c’est un pur bonheur. Il doit à son architecture un manque de souplesse évident par rapport à un quatre pattes. Sur les trois premiers rapports, il décolle sans sourciller à 3 000 tr/mn, sur le quatrième, il est plus réticent. Sur les deux suivants, mieux vaut relancer à partir de 4 000 tr/mn, ou bien progressivement. Mais quel couple alors. Et quelle patate à mi et haut régime ! L’allonge ne faiblit pas jusqu’aux rupteurs, à 8 000 tr/mn, et la boulette est telle que les sorties de virages sont phénoménales et capables d’enfumer des bécanes plus puissantes, d’autant que la motricité de la 1200 est rarement prise en défaut (pneus d’origine Michelin Anakee honorables, mais sans excès sur le mouillé). Point n’est besoin non plus de conduire au taquet. Entre 4 et 5 000 tr/mn, la cavalerie est déjà très présente. De mémoire, en 6, à 4 000 tr/mn, vous êtes déjà généreusement en infraction sur route (120 km) et vous ne consommez rien. La sonorité est particulière au ralenti, très agréable au roulage. La vitesse de pointe (sur circuit), selon nos calculs de probabilité, devrait ressortir à environ 220 km/h compteur, hors zone rouge.
17/20
STABILITÉ-TENUE DE ROUTE :
Sans doute, le gros (mais alors gros !) point fort de la GS 1200. C’est du caviar, ça passe, et avec la manière par surcroît. Cette moto est un rail sur les routes les plus pourries de Calédonie. En fait de limites, la moto ne semble vouloir reconnaître quasiment que les vôtres. Elle pardonne beaucoup, car il reste loisible, à l’instar d’un trail GT 600, de toujours la balancer en pleine courbe, de l’incliner à l’aide des cale-pieds, ou d’en forcer l’angle avec le guidon. Elle est très sûre et sécurisante. Cette moto est même “facile”, car sa filiation trail reste présente en dépit de son aspect très impressionnant. À l’usage, et dès que la première est enclenchée, elle redevient vélocipède. Et cela se sent, dans les virolos, où elle peut apparaître comme l’arme absolue. Mais dans les grandes courbes franchies à vitesse soutenue, la GS ne cille toujours pas d’un iota. Rien ne bronche, ça passe tout le temps, vous ne freinez jamais, le frein moteur suffisant amplement. Pas un seul instant, la BMW R 1200 GS n’a eu à rougir au milieu des sportives, roadster et routières GT du Full Power. Et sous la pluie, c’est la BMW qui est le plus à l’aise au grand dam de passagères éventuelles qui font pouet-pouet parce qu’elles trouvent que la roue arrière balaie un peu trop la chaussée… Rouf…!
19/20
REINAGE :
Nous ne savons plus où nous avons lu que le frein arrière était inexistant sur la 1200 GS. Celui qui a écrit cela n’a pas dû essayer la même moto que celle qui nous a été prêtée. L’avant, avec le système ABS, est parfait. Ça pile net sans déraper et d’un seul doigt. Le freinage est couplé depuis le levier avant, et le disque arrière, qui fait mieux que ralentir, répond présent dès qu’on le sollicite pour se replacer. Très sécurisant - avec la manière et le doigté requis.
19/20
Cette photo est parlante à plusieurs titres : on distingue tout d’abord les deux selles indépendantes, le massif monobras, la protection frontale (buste, visage & mains), et l’aspect volontairement dépouillé des flancs de la 1200…
PROTECTION :
Chacun ici de juger son confort en fonction de sa morphologie. 1,85 m et l’on roule droit comme un “I” sans contrainte à toutes les vitesses conformes. Bravo la bulle ! Les jambes sont plus exposées au vent et à la pluie. Contrepartie : quand votre pantalon de pluie n’est pas 100 % étanche, vous vous mouillez moins les coucounettes car l’eau ne stagne pas. Bilan, en fonction de nos priorités personnelles (coucounettes) : excellent. Ne changez surtout pas la bulle, réglable en hauteur qui plus est en un tournemain. La moto n’est pas particulièrement sensible aux turbulences en dépit de son gabarit.
16/20
DUO :
Position idoine pour le passager ou la passagère, et confort reconnu. La GS 1200 est une voyageuse au long cours. Mais compte tenu du couple et du frein moteur, il est indispensable de caler le dos du SDS (pour Sac De Sable = passagère) si vous adoptez une conduite un peu musclée : top case par exemple. Mais attention au pot d’échappement, où des talons pourraient souffrir de sa chaleur. La selle passager étant totalement indépendante de celle de l’avant, il faut aussi lever haut les jambes pour passer sans déranger le pilote. À noter que cette partie s’ôte pour offrir un dégagement propice aux bagages si vous voyagez en solo.
16/20
À l’ouverture du contact, un check-up complet s’opére au sein de l’électronique, y compris le niveau d’huile. La réserve d’essence est graduée et distille ses informations par tranche de deux parts de réservoirs, puis le compte à rebours de la réserve entre en fonction jusqu’à l’épuisement du carburant. L’autonomie excède les 300 km avec un plein de 20 litres, même en conduite musclée. À droite sur le cadran signalétique, la température de l’huile moteur et, un peu plus avant, l’indicateur de rapport engagé. À noter que cet ensemble est monté sur silentblocs souples.
CONFORT :
1 200 km en 3 jours et aucune contrainte musculaire, aucune fatigue, prêt à recommencer dès le lendemain. Le confort est de haute volée en dépit de routes dégueulasses et dangereuses. Les bosses, les déformations sont omniprésentes dans le nord, les travaux y sont dangereux, et les notions de sécurité routière parfois mises en exergue deci delà sont plaisantes à se remémorer en de telles circonstances… C’est facile de dire que la vitesse est dangereuse, nous en sommes tous d’accord. L’état de nos routes ne l’est souvent pas moins, et dans le nord c’est la “zone”, et l’on n’y croise pas un radar, pas un képi en police de la route. En revanche, sur le retour, trois radars entre La Foa et Nouméa. Il semblerait donc que les infractions routières n’existassent qu’entre La Foa et Nouméa.
17/20
Quelque part dans le nord de la Nouvelle-Calédonie.
BOÎTE DE VITESSES/TRANSMISSION :
Le premier rapport, sur notre modèle neuf, a eu, à de rares reprises, du mal à s’enclencher du premier coup. Du reste, on ne l’entend même pas la plupart du temps. La transmission acatène se laisse totalement oublier et n’a présenté strictement aucun défaut au terme de cette équipée avec le Full Power. Même les rétrogradages rapides et sportifs (sans être brutaux), toujours accompagnés d’un coup de gaz, ont été acceptés à l’instar d’une transmission par chaîne. L’ensemble est onctueux. Les inconvénients de la chaîne en moins…
18/20
Le boxer n’est plus ce qu’il était. Lardé d’électronique, il revendique aujourd’hui la coquette puissance de 100 chevaux à un régime relativement bas (7 000 tr/mn).
MANIABILITÉ :
Une fois la première enclenchée, c’est un trail, et sa maniabilité, sa neutralité, sont réellement impressionnantes. La répartition des masses est telle que l’équilibre, même à l’arrêt, est serein. Le rayon dérisoire de braquage permet de virer sur place, quasiment. Attention au poids toutefois. Les petits gabarits seront évidemment moins à l’aise pour les manoeuvres. La hauteur de selle reste toutefois très raisonnable par rapport, par exemple, à un Triumph Tiger, inaccessible par sa taille aux communs des motards. Mais enfin, pour un 1200 de ce poids et de ce volume, difficile de faire mieux. Note maximale.
20/20
Sur cette masse de 225 kg (avec les pleins d’huile et de carburant), le béquillage sur la centrale ne requiert aucun effort. Pis ! La maniabilité est quasiment celle d’un trail de moyenne cylindrée…
NOTRE AVIS :
Nous ne connaissions pas du tout cette moto avant de la prendre. Les tous premiers kilomètres nous ont déconcertés.
En l’état et à ce jour, nous ne sommes pas loin de penser que nous avons piloté la meilleure moto du monde. Vous en trouverez des plus rapides, des plus souples, des plus puissantes, des plus belles, des plus sonores…
Mais celles qui savent aller vite, rester scotchées sur le pavé, tourner dans un mouchoir de poche, jouir d’une répartition des masses parfaites (on arrive à faire de longs sur-place avec la Béhéme…), pratiquer confortablement le duo, tailler la piste (route) en toute sécurité, ne pas vous éreinter les reins, consommer à l’instar d’un moineau et, par surcroît, vous distiller un plaisir intense à l’usage, ne sont pas légion.
Ça porte un nom, ça Monsieur : ça s’appelle l’homogénéité.
Alors, tout bien pondéré, la BMW R 1200 GS est certainement l’une des meilleures motos du monde.
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Dim 3 Fév - 4:10
Et papa, il a acheté je cote " une des meilleures motos du monde"
:danse: :danse: :danse: :danse:
:danse: :danse: :danse: :danse:
mrictdi- Maniac+++
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Re: BMW R 1200 GS
par Olivier78 Dim 3 Fév - 4:18
ELLE A TOUT AFFRONTÉ : RIVIÈRE EN CRU, PLUIE, CHAÎNE, INONDATIONS
PISTES, BOUE, TRAVERSÉE DE GUÉS, ROUTE DE NUIT SERPENTANTE ET
GLISSANTE, SPORTIVES VORACES…
c'est sur que sur paris
tu rencontres tous les jours ce genre de truc
apprend a rouler calmement ertre les voitures
ensuite tu feras les rivières en crues et les inondations
le mec il se croit a vaison la romaine
PISTES, BOUE, TRAVERSÉE DE GUÉS, ROUTE DE NUIT SERPENTANTE ET
GLISSANTE, SPORTIVES VORACES…
c'est sur que sur paris
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Machine : de retour au scoot à essence, pfffff la loose j'avais pas prévu de payer l'essence si chère ..................... -
Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Dim 3 Fév - 4:26
Olivier78 a écrit:ELLE A TOUT AFFRONTÉ : RIVIÈRE EN CRU, PLUIE, CHAÎNE, INONDATIONS
PISTES, BOUE, TRAVERSÉE DE GUÉS, ROUTE DE NUIT SERPENTANTE ET
GLISSANTE, SPORTIVES VORACES…
c'est sur que sur paris
tu rencontres tous les jours ce genre de truc
apprend a rouler calmement ertre les voitures
ensuite tu feras les rivières en crues et les inondations
le mec il se croit a vaison la romaine
On sais jamais si la seine déborde un jour....
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Dim 3 Fév - 6:34
Et voila ma petite qui met tout le monde d'accord
https://www.dailymotion.com/relevance/search/moto+bmw/video/x29vvf_la-reine-des-alpes_fun
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Re: BMW R 1200 GS
par Olivier78 Dim 3 Fév - 6:41
si tu aime l'ambiance
visite le blog
c'est encore pire
http://www.moto-journal.fr/blog_mj/
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Dim 3 Fév - 9:34
Je les trouve très fort....me font pisser de rire, merci pour le lien Oliv
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Jeu 21 Fév - 10:22
Et bing papa vient de commander un Y pour pouvoir virer le collecteur....ça devrait arriver la semaine prochaine....normalement je vais faire plus 6cv donc 106 pile poil.
C'est pas beau ça?
Vivement la semaine prochaine
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Vivement la semaine prochaine
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Re: BMW R 1200 GS
par Olivier78 Jeu 21 Fév - 10:23
tu depenses dans ta chiotte alors que tu vas bientot te payer une K12R pour me suivre
t'es pire que moi
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Olivier78- Administrateur
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Jeu 21 Fév - 10:24
Olivier78 a écrit:tu depenses dans ta chiotte alors que tu vas bientot te payer une K12R pour me suivre
t'es pire que moi
Me fait pas chier, après je vais regretter :brossedents:
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Re: BMW R 1200 GS
par Olivier78 Jeu 21 Fév - 10:25
tu regrettes deja je suis sur
car tu sais que ca sert a rien
surtout quand j'aurais mon bking 185cv
car tu sais que ca sert a rien
surtout quand j'aurais mon bking 185cv
__________
Cliquez pour connaître nos
Olivier78- Administrateur
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Jeu 21 Fév - 10:26
Olivier78 a écrit:tu regrettes deja je suis sur
car tu sais que ca sert a rien
surtout quand j'aurais mon bking 185cv
Tu l'auras jamais vieille flute...déjà trouve quelqu'un pour te reprendre ta chiotte
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Re: BMW R 1200 GS
par Olivier78 Jeu 21 Fév - 10:31
mrictdi a écrit:Olivier78 a écrit:tu regrettes deja je suis sur
car tu sais que ca sert a rien
surtout quand j'aurais mon bking 185cv
Tu l'auras jamais vieille flute...déjà trouve quelqu'un pour te reprendre ta chiotte
pas besoin de ca
je peux l'acheter comme ca
je suis un dingue
__________
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Re: BMW R 1200 GS
par mrictdi Jeu 21 Fév - 10:34
Olivier78 a écrit:mrictdi a écrit:Olivier78 a écrit:tu regrettes deja je suis sur
car tu sais que ca sert a rien
surtout quand j'aurais mon bking 185cv
Tu l'auras jamais vieille flute...déjà trouve quelqu'un pour te reprendre ta chiotte
pas besoin de ca
je peux l'acheter comme ca
je suis un dingue
Pfff j'en crois pas un mot flutios, mais alors pas un. Du style tu peux sortir 14000 roros comme ça
Christelle, un avis sur la question?
mrictdi- Maniac+++
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