Linhai Mainstreet 400 EFI

L'avant me fait penser au Burg 400...


Fondée en 1956, la société Linhai travaille depuis 1997 avec Yamaha. Cela explique peut-être l’esthétique de ce nouveau modèle dont les lignes rappellent celles de l’ancien Majesty 400. Si l’aspect des plastiques n’atteint pas les standards japonais, la finition des exemplaires présents sur le stand de l’EICMA est en revanche supérieure à celle que l’ont retrouve couramment sur les produits fabriqués en Chine. De fait, l’habillage du guidon apparaît perfectible avec ses câbles et durites apparentes. La selle semble particulièrement accueillante pour le conducteur, moins pour le passager installé sur un pouf peut-être un peu court mais qui trouvera néanmoins des poignées pour se tenir. L’espace à bord devrait convenir à tous les gabarits même si le large tunnel ne facilitera pas forcément l’accès des plus petits. On peut toutefois espérer qu’il couvre un cadre rigoureusement dimensionné et un réservoir d’un volume permettant de profiter pleinement de la protection offerte par la large bulle haute et la face avant dont les deux phares encadrent une entrée d’air. Ainsi rendu plus valorisant que l’ancien 300, le nouveau Mainstreet cache sous ces atours dynamiques une mécanique modernisée.



Faux 400 mais véritable injection
La dénomination 400 masque en réalité un monocylindre de 352 cm3 à refroidissement liquide. Si nous n’avons pas obtenu d’informations précises concernant sa puissance et son couple, nous savons en revanche qu’il est doté d’une alimentation par injection électronique. A ce sujet, le constructeur annonce avoir mis à profit sa collaboration avec Caprimotor, son distributeur italien pour bénéficier de la technologie européenne. Ainsi, cette nouvelle motorisation se veut plus performante, plus économique en carburant et respectueuse des normes environnementales actuelles comme futures. Pour le reste, l’équipement est plutôt complet : instrumentation, béquilles centrales et latérales, vide-poche dans le tablier, etc. Souhaitons toutefois que le simple disque avant pincé par un étrier deux pistons soit suffisamment puissant pour arrêter efficacement un ensemble dont le poids doit être en phase avec les standards du segment. A vérifier lors de notre essai avant de le voir débarquer dans les concessions françaises en mars prochain à un tarif comparable à celui du 300, soit environ 3 000 €. Restez connectés !

pas mal ce scoot ...

nils a écrit:pas mal ce scoot ...

3000 euros pour un 400, c'est pas beau ça? Moins cher qu'un 125.....

Mric, tu sais tout comme moi qu'au niveau qualité, c'est de la merde.

Tu roules 3 mois et t'as la peinture qui s'écaille, les boulons qui se font la malle, l'échappement qui rouille, la distri qui se dérègle, les soupapes qui se tordent comme du chewing-gum, la bielle qui transperce la culasse, l'étrier de frein que tu retrouves au bord du périf, etc...


Arrête de nous proposer des plans foireux mric, stp...